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Doki Doki Campaigner City [PV.Massy Umbra]
Mio R. Konki
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Mio R. Konki
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Lun 16 Juil - 13:26

    Quête. 1 : A la recherche de l'homme brun.

    Rp. 8 : Mais où est l'ouest ?





    Île 3 – Las Camp – West Blue

    10 août 1504


    Rp avec Massy Umbras
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    ♣️ ++


    « Doki Doki »




    Le soleil brillait en ce beau mois d'Août sur les abondants champs de Las Camp. Le temps de la moisson était pratiquement fini. Ces belles étendues jaunes et étincelantes laissaient place à des champs dépouillés de toutes leur richesses. Derrière ces paysages si calmes et sans histoires, d'endurants travailleurs fauchaient encore le regain, tandis que d'autres ramenaient leur butin sans faillir. Malgré les vents tumultueux de la révolution, rien ne semblait troubler le climat tempéré de la campagne. L'apaisement était tel, que la nature agitée de l'être humain n'y aurait pas sa place. Sauf quelques rares humains d'exceptions peut-être en avaient la possibilité...

    « Bachatiari Bachatiari  ~ Il y a tout plein de Bachatiari Bachatiari ~ ♪ »

    Bachatiari, des êtres humains considérés comme maudits, du moins sur l'île d'Heiwaeien d'où venait la rouquine. Des êtres humains qui ont accepté leur sort de paysan, vouant une ultime servitude à ceux dont la destinée était plus favorable. Des êtres humains qui n'espèrent rien de l'avenir, mais qui vivent dans le bonheur et le travail. Des vies qui pourraient être effacés dans l'indifférence totale bien qu'elles soient primordiales. Et cette personne, Mio Renbo Konki aurait du, était soit disant, c'était censé, mais … Non. Mio Renbo Konki, la paysanne de l'île isolée et méconnue d'Heiwaeien, avait décidé de voler de ses propres ailes.

    « Nous sommes tous des Bachatiari.  Tous ! Et donc tous ! Tous ! Amis ! ♫ »

    La jeune fille ne pouvait cacher sa bonne humeur devant ces paysages familiers. Ces champs gigantesques n'avaient rien à voir avec ceux de son île, mais l'ambiance et les bruits étaient les mêmes. Comment ignorer la gargouillis des bêtes environnantes, le chants des oiseaux ou encore le gémissement des paysans exténués...? C'était absolument magnifique, toute cette nature exploitée et pillée à la sueur des cultivateurs qui n'en profiteraient même pas ! Doki doki ! Son cœur ne pouvait s'empêcher de battre devant toute ces beautés, cette nostalgie d'une vie rustique ! Doki Doki. Il ne manquerait plus que le beau brun apparaisse soudainement devant elle, et là, l'explosion serait éminente ... !
    Spoiler:

    Malheureusement, la seule personne qui se trouva devant elle à ce moment là, c'était une vieille femme. Si elle était octogénaire, ou bien centugénaire, le mystère restait encore complet, mais il était sûr qu'elle avait de l'énergie à revendre. Derrière la myriade de rides qui décoraient son visage, il était difficile de distinguer son expression. L'érosion de son corps avait été si puissante que sa taille était similaire à celle d'un enfant. Tenant sa robe, Mio se baissa. Cette étrange vieille femme était immobile, là, et la toisait du regard. Aux alentours, il n'y avait personne : seules la rouquine et l'aïeule restaient plantés là, sur ce chemin de terre entouré de champs. Plusieurs rolling bush et corbeaux avaient déjà fini de passer dans cette étrange scène silencieuse. Il faut en effet préciser que dans cette tête orangée, il était actuellement en train de s'effectuer un jeu : quel que soit le jeu qui s'y déroulait, il ne semblait ne plus se finir. Peut être que la solution était de supprimer le personnage de la grand mère ? Après tout, il n'était pas très utile dans ce rp et ne semblait pas vouloir bouger. Il ne parlait même pas et son âge avancé n'avait rien d'attrayant. Alors que Mio cherchait ardemment le fichier  .chr pour la supprimer, l'étrange vieille prit la parole :

    « Urh urh... Problématique... »


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Mio R. Konki
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Lun 16 Juil - 16:46


Doki doki campaigner city


Le soleil brillait de mille feux, les oiseaux chantaient sans discontinuer, et la mer de verdure qui s’étendait à perte de vue était en mouvement perpétuel grâce à la petite brise agréable des lieux. En somme, c’était une journée parfaite pour flemmarder et c’était d’autant plus vrai pour le jeune Massy Umbra. Cependant, un événement sans précédent - probablement, un signe annonciateur de l’apocalypse qui frapperait un jour Las Camp - eut lieu : le kangourou voulait faire une promenade. Oui, vous ne rêvez pas, le descendant du clan de l’ombre voulait passer une journée entière à marcher au lieu de faire la sieste… Nonobstant le manque évident de cohérence derrière ce choix, il y avait autre chose qui ferait sans doute tiquer les plus connaisseurs d’entre vous.

-« Non, non, et non ! » S’exclama Bell, en tournant le regard loin de son interlocuteur. « Je ne mettrais pas le moindre pied sur cette île. Je la sens mal… Je reste sur le bateau. »
-« Ouais, ma petite fille a raison, cette île sent l’arnaque, » soupira Erik. « Moi aussi, je reste. Je vais bosser sur le navire, tiens. »
-« D’accooooooord… » Fit le maudit, dubitatif. « J’ai deux trois questions à vous poser, n’empêche… D’une, depuis quand tu refuses de visiter un endroit aussi paradisiaque, Bell ? De deux, depuis quand est-ce que tu préfères bosser au lieu de picoler, Erik ? Et de trois, pouvez-vous m’expliquer comment ça se fait que vous vous entendiez si bien tout d’un coup ? »
-« Lâche-nous la grappe et va te balader, triple andouille ! T’es pas notre père ! »

Plissant dangereusement les yeux devant cette réponse parfaitement synchronisée, le jeune homme recula tout doucement avant de se mettre en route. Tout ceci était très bizarre… Lançant un dernier regard en coin à ses amis, il se rendit compte que leurs silhouettes semblaient comme… Oh et puis zut ! Il faisait beau, les rayons solaires étaient éclatants, les moineaux chantaient, autant en profiter ! Ces deux-là ne savaient vraisemblablement pas ce qu’ils rataient ! À quoi est-ce que le cuisinier de secours pensait avant, au fait ? Hmm, bonne question… Ça avait un rapport avec la brune et le vieux, là… Mais qu’est-ce que c’était ?

-« Bah, ça ne devait pas être si important que ça si je l’ai déjà oublié, » soupira-t-il en haussant les épaules.

Le musicien se trouvait sur un petit champ de terre fort bien fait, ma foi. Pas la moindre petite irrégularité sur ce sol, il était tellement plat qu’on aurait pu y faire un pique-nique. Quel dommage qu’il n’ait pas pensé à prendre une nappe et de quoi cuisiner… Cette sensation de faim fut d’autant plus attisée en voyant les quelques fermiers travaillant d’arrache-pied dans les champs juste à côté. Néanmoins, le bretteur pâle en fit abstraction pour continuer sa petite balade. Après tout, il pourrait toujours se préparer à manger au retour. Peut-être même que ça aiderait les deux autres à se calmer un peu… Bref. Continuant son chemin, le garçon entièrement vêtu de noir s’éloigna peu à peu des personnes en plein labeur. Ce fut alors qu’il fit une découverte assez… étonnante ? Un vieillard rabougri affalé en plein milieu de la route. Il s’en approcha doucement puis l’appela :

-« Monsieur, vous allez bien ? »

Visiblement, non. Il ne répondait absolument pas, tout comme il ne bougeait pas d’un cil. D’ailleurs, il ne semblait pas entendre quoi que ce soit. C’était on ne peut plus…

-« Urh urh… Problématique… » Dit le vieux en se relevant brusquement.
-« WAAAaaah… » Lâcha le pirate, surpris, en tombant sur son arrière-train.

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Lun 30 Juil - 23:13

    Quête. 1 : A la recherche de l'homme brun.

    Rp. 8 : Mais où est l'ouest ?





    Île 3 – Las Camp – West Blue

    10 août 1504


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    « Momotte Rose »



    Lorsque les mots "problèmes" étaient prononcés, il était naturel pour tout civil bien civilisé d'agir, comme si un point d'exclamation apparaissait à chaque fois que ce mot surgissait des lèvres d'une personne en détresse. Il était donc naturel que cette personne en détresse attire l'attention des autres passants, et que ceux-ci se ruent devant elle avec la curiosité d'en savoir plus ou alors la générosité de la bienveillance (naturelle). Ainsi, au moment même où ce mot fut prononcé, l'étrange situation qui s'était installée semblait revenir à la normale. On n'arrête pas la musique !

    "Un problème ... ?"

    La vieille femme ne disait mot. Mais toute étrangeté avait son explication. Celle-ci se dissimulait sous l'altération avancée de la peau ternie de l'ancêtre par une légère tâche empourprée au niveau des joues. Derrière ce vieux mur se dressait juste un coeur sensible et guilleret qui n'avait pas la force de s'exprimer. Une touchante douceur se cachait derrière ces longs cheveux opalescents, virevoletant avec légèreté sous la tendre brise. Un mur qui ne demandait qu'à être franchi par quiconque en avait la bravoure ou l'impétuosité, en quête d'une pureté cachée de tous. Un vrai petit trésor qu'aucun aventurier n'avait pu obtenir, un petit cristal tel une antarticite qu'on devait manipuler avec précaution si l'on voulait le garder. Un cristal qui pouvait se bris...

    "Ah là ! Mais que voici ? Ayuri !"

    Spoiler:


    Une autre vieille femme venait de faire son apparition, mais son physique et son attitude différaient totalement de la dénommée Ayuri. Son visage était adorable, malgré son âge avancé. Elle représentait ces grands-mères généreuses qui avaient le don d'adoucir les esprits et donc tout le monde rêvait, toujours prêtes à aider son prochain. Sa voix, pourtant vieille, était enjouée et dynamique. Curieusement, elle était aussi petite que sa congénère, voir même plus, ou alors c'était peut-être l'impression que donnait son dos courbé sur sa canne. Le plus surprenant était sa momotte rose, bien plus épaisse que sa tête. Malgré tout, elle semblait forte sur ses appuis, incassable telle une padparadscha éclatante.

    "Oh Bsayori..."

    "Ben alors, tu t'es perdue ? Tu n'es pas au club du village ? Toi qui d'habitude ne sort jamais ! Incroyable !"

    "Eh bien... Hmm, je voulais ... Hmm.. Peut-être ... Hm..."

    "Ce n'est pas très clair ce que vous dites"

    "Eh bien ! Tout le monde le sait bien que la vie ne peut changer qu'en se changeant nous même, et tout commence par le déplacement. Il n'y a rien de bénéfique à rester cloîtrée, ainsi j'ai entreprit de marcher dans le but de nouveaux lendemains pour rencontrer un h... Hmm rencontrer des gens pour promouvoir notre club. Bien évidemment. Mais euh... Qui es-tu toi ?"

    "Je suis Mio Renbo Konki! Ca à l'air chouette votre truc, j'ai envie d'y participer !"

    "Ooooh ! Quelle bonne nouvelle que voilà ! Et moi qui pensait qu'il n'y avait que les gâteaux qui pouvaient attirer les gens !"


    Ainsi, la troupe se dirigea vers le village qui surplombait un petit bois. Bsayori était courtoise avec les autres villageois et n'hésitait pas à leur adresser de beaux sourires. Elle conduisit Mio, suivie d'Ayuri, jusqu'à une petite maison assez vieillote où l'on pouvait voir une enseigne avec l'inscription "campainer club". L'intérieur n'avait rien de spacieux : on pouvait voir dans un coin de la pièce un néscessaire pour le thé, plusieurs armoires remplies de livres et accessoires liés à l'agriculture et au centre, une vieille table en bois entourée de quatre chaises. Sur celles-ci, deux personnes étaient déjà assises : les mêmes petites grand-mère. L'une d'elles, au regard bienveillant se leva :

    "Bonjour ! Bienvenue dans le campainer club ! Ici on parle de la campagne ... Parce qu'il n'y a que ça à faire ici ! Notre club a pour but de s'intéresser à la campagne. Sisi, c'est très intéressant tu verras !"

    "Encore à faire son ennuyeux speech ... La dernière fois, c'était au dernier bambin né, et maintenant, une totale inconnue... ?"


    Spoiler:


    En effet, la seconde grand-mère semblait bien grincheuse. Devant tout ce beau (?) monde, Mio était agréablement surprise et semblait prête à participer au délire des vieilles chevalières de la table ronde sans hésiter. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir un étrange sentiment, comme si quelque chose de louche se tramait, dans ce village pourtant si tranquille et sans histoire. Et alors qu'elle n'arrivait pas à se débarrasser de ce sentiment, les vieilles femmes avaient commencé leur réunion habituelle autour du club. Selon leur propos, le sentiment général qui ressortait des membres du club était qu'il manquait cruellement de présence masculine. En effet, cela pourrait raviver la flamme légèrement éteinte de ces fem... du club. Un brin de nouveauté dans ce vieil endroit !

    "Ca alors ! Quelle coincidence ! Je recherche également un homme moi aussi. Je peux vous aider si vous voulez"

    "En réalité, j'avais demandé à mon voisin dernièrement, en insistant énoooormément, de tout ce que je pouvais... et je tapais du baton s'il le fallait ! Mais je ne sais pas s'il va venir..."

    "Peut être qu'il sera plus motivé en rencontrant tous les membres du club ?"


    C'est ainsi que la petite troupe se dirigea en direction de la maison d'un (pauvre) vieil homme.

    Spoiler:




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Ven 3 Aoû - 16:30


Doki doki campaigner city

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Massy ne s’attendait franchement pas à ce qu’un vieillard apparemment inconscient se relève comme si de rien n’était. Jouait-il la comédie ou quelque chose du genre ? Ou bien était-il juste un peu sourd ? Quoi qu’il en soit, le petit bonhomme s’allongea de nouveau au sol, aussi immobile que tout à l’heure. Il était bizarre… Le jeune homme ne voyait pas où le petit vieux voulait en venir. Aussi, il haussa les épaules et décida de passer son chemin. Ça ne l’avancerait à rien de traîner là à épier une personne décidément très bizarre. Il faisait si beau, après tout. Mais alors que le maudit s’apprêtait à s’en aller, il entendit une sorte d’incantation mystique psalmodiée dans un langage inconnu… Ou en tout cas, c’était l’impression que ça lui donnait. Il tendit l’oreille pour déterminer d’où ces paroles inquiétantes provenaient. Ce fut comme ça que le kangourou se rendit compte que l’être allongé innocemment sur le sol en était la source. Sa curiosité de nouveau piquée à vif, il s’en approcha tout doucement, saisissant au passage une brindille au sol. À mesure que la distance entre eux se raccourcissait, l’Umbra arrivait à comprendre les sons mystérieux provenant de la bouche du vieillard. Il ne s’agissait en rien de mots magiques ou quoi que soit du genre, c’étaient juste des complaintes débitées à une telle vitesse et à un volume si bas qu’elles en devenaient incompréhensibles. Alors, l’homme âgé se tut aussi soudainement qu’il s’était mis à parler… Allons bon, cette histoire commençait à devenir perturbante. Sans un mot, le pirate commença à titiller l’ancêtre avec son bout de bois. Plus précisément, il utilisait ce dernier pour piquer le visage de cet être plutôt… spécial ? Oui, c’était probablement le mot juste. Cependant, la cible n’eut pas l’air d’apprécier le traitement. Au départ, le vieux avait simplement répondu aux stimuli en se retournant, comme une personne dérangée dans son sommeil. Mais au bout d’un moment, c’en fut assez :

-« Qu’est-ce que c’est que cette plaisanterie de mauvais goût ?! » Hurla-t-il en se redressant encore une fois d’un bond. « On ne peut même plus réfléchir en paix sur cette île ?! »
-« Ah tiens, vous êtes vivant et doué de parole… » Fit sérieusement remarquer Massy.
-« N’était-ce pas évident avant ?! » Grogna l’ancêtre en se tapant le front.
-« Pas vraiment, non, » répondit innocemment son interlocuteur.
-« La jeunesse de nos jours, je vous jure… » Soupira le vieil homme. « Mais dis-moi, t’es pas d’ici, me trompe-je ? »
-« Non, vous avez raison, » acquiesça le marsupial. « Je me présente : Massy Umbra. »
-« Oh… Ça fait plaisir de voir de nouvelles têtes dans le coin, même celles d’idiots, » sourit le vieillard.
-« Pardon ? »
-« Je disais que j’étais ravi de rencontrer un jeunot, » rétorqua l’être chétif sans se départir de son sourire. « Je m’appelle Beauregard, mais appelle-moi simplement Beau. Ça te dirait de prendre le thé chez-moi ? »
-« Ouais, pourquoi pas ? » Accepta poliment le bretteur.

Ainsi, les deux hommes se dirigèrent vers la maison du petit vieux. Pour ce faire, ils durent quitter le chemin balisé et couper par une courte route boisée visiblement peu empruntée. En quelques minutes, ils furent arrivés dans un petit village assez pittoresque. Après un certain temps passé à chercher la bonne maison - oui, le vieillard avait oublié laquelle c’était, mais qui aurait pu lui en vouloir vu qu’elles se ressemblaient toutes ? -, ils purent enfin profiter d’un bon toit et d’une boisson bien chaude. Enfin, façon de parler, parce que le toit était troué de partout et le thé si froid qu’on aurait presque pu croire qu’il s’agissait de thé glacé. Les coussins sur lesquels ils étaient assis n’étaient pas bien fameux non plus : ils étaient si aplatis que ça en revenait à s’asseoir sur le plancher. Toutefois, cela n’empêcha pas Massy de prendre un air enjoué devant le vieillard qui lui offrait l’hospitalité. Ce serait dommage de le vexer, n’est-ce pas ? C’était un peu difficile de donner le change, quand même. Aussi, le kangourou décida d’occuper un peu le vieux rabougri en discutant :

-« Du coup… Pourquoi étiez-vous allongé en plein milieu de la route ? »
-« Oh, ça ? J’attendais qu’un chariot me roule dessus. »
-« Quoi ?! »
-« Dis donc, tu devrais consulter un médecin, mon garçon. Tu entends très mal ! » Répondit exagérément fort l’ancêtre. « Je disais que je réfléchissais à un moyen de m’en sortir sans me pisser dessus. »
-« Vous avez un problème ? » S’enquit le sabreur, quelque peu sceptique quant à la soi-disant surdité évoquée par son interlocuteur.
-« Vois-tu, ma voisine est passée l’autre jour et m’a invité à rejoindre son club… » Commença-t-il avant de rougir sans que le marsupial ne comprenne pourquoi. « C’était demandé si gentiment que je n’aie pas pu refuser… »
-« Et vous ne voulez pas rejoindre ce club, c’est, ça ? »
-« Quelle perspicacité… » Ironisa l'homme âgé. « En même temps, qui aurait envie de discuter de campagne toute la journée ? Si au moins c’était un club de lecture… »
-« Bah, je ne sais pas trop quoi dire pour vous aider, là… Vous pourriez peut-être leur donner une chance ? Ça ne peut pas être aussi barbant que ça. Bref, je dois y aller. Bonne journée ! » Salua le kangourou en se dirigeant vers la porte.
-« Un club de campagne… DE CAMPAGNE ! Bien sûr qu’on va s’ennuyer comme des rats morts ! Et attends, tu ne peux pas partir comme ça ! » L’arrêta le Beauregard en s’interposant entre lui et la sortie.
-« Hein ? Quoi encore ? »
-« Tu n’as pas payé l’addition ! » Sourit sournoisement le vieillard en se frottant les mains.
-« Parce que c’était payant ? » S’étonna le bretteur.
-« Mais oui, tu as déjà vu un salon de thé gratuit ? » Répondit Beau en tendant les mains pour recevoir son dû.
-« C’est que je n’ai pas la moindre piécette sur moi… Vous ne m’avez pas prévenu que c’était un salon de thé ! »
-« C’était marqué en grand sur l’enseigne… » Soupira Beau, atterré.
-« De quoi ? »

Ce faisant, Massy poussa le vieux sur le côté et sortit de la maisonnée pour vérifier la véracité de ces paroles. À sa grande surprise, il y avait bel et bien une pancarte avec une tasse et des feuilles de thé dessinées dessus, ainsi qu’écrit en grand « Salon de thé ». Bizarre ça… Il aurait juré que ce n’était pas là quand il était passé la première fois. Alors, le gérant de la boutique sortit pour le réprimander :

-« Où est-ce que tu vas comme ça, au juste ? »
-« Nulle part, je présume… Du coup, qu’est-ce que je suis censé faire pour payer ce que j’ai bu ? Je n’ai toujours pas d’argent. »
-« Hmm… Voyons voir… Oh, je sais ! Tu vas subir mon funeste destin ! »

L'Umbra soupira en levant les yeux au ciel. À ce stade-là, il ne prenait même plus la peine de relever les élucubrations mystérieuses du vieillard. Ce dernier en fut d’ailleurs quelque peu perturbé, mais il n’en ajouta pas moins d'une voix enjouée tout en traînant le client fauché à l’intérieur :

-« Allons mourir d’ennui ensemble ! »
-« Urgh... Pourquoi est-ce que je suis allé me promener, moi ? »

Une question pertinente à laquelle le maudit ne trouva aucune réponse, et cela quand bien même il y réfléchit jusqu'à l'arrivée des petites dames qui composaient le fameux club.



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Massy Umbra
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Dim 12 Aoû - 0:11

    Quête. 1 : A la recherche de l'homme brun.

    Rp. 8 : Mais où est l'ouest ?





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    10 août 1504


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    « Chien »



    Spoiler:

    La vieille grincheuse se leva péniblement de sa chaise pendant que les autres, enthousiastes, se précipitaitent déjà vers la sortie. Elle appréciait ses amies, ainsi que ce club, mais n'avait pas particulièrement envie que des inconnus y prennent part. L'ancienne ne leur faisait tout simplement pas confiance et doutait de leur intégrité, que ce soit cette stupide rouquine étrangère au village ou l'homme précédemment invité par Bsayori (tout simplement parce que c'était un homme). Ainsi, pendant tout le trajet, elle pesta intérieurement. Personne n'y prenait vraiment attention, à croire que sa présence n'avait aucun intérêt. Mais elle en avait. En son for intérieur, il y brillait une pierre éclatante, un diamant noir à la beauté insoupcçonnée et résistant. La grognonne était préparée à protéger ses amies, tel un chien à l’affût du moindre ennemis.

    Ce fort désir de protection avait son origine, plus précisément de sa fille. C'était une enfant au physique assez particulier, possédant une hétérochromie sous une peau joliement dorée bercée par de long cheveux blonds lumineux. Un véritable diamant jaune qui attirait toutes les convoitises, que ce soit les pirates, les Marines, les révolutionnaires, les villageois des villages voisins et ceux des autres parties de l'île, oui TOUS, et TOUS des hommes. La haine pour ces rapaces sans vergogne la consommait depuis toutes ces années ;  ainsi comment pouvait-elle accepter la venue de l'un d'eux dans son cercle ? C'était inconcevable, comme cette pauvre gamine qui vouait sa vie à rechercher un homme dont elle ne connaissait rien. Son histoire était ridicule, l'ancienne n'en pouvait plus d'entendre cette voix gracile déblatérer des anneries. Et son agacement prit davantage de l'ampleur quand elle se rendit compte que les hommes étaient maintenant au nombre de deux.

    Le nouveau venu, qui en plus d'être du sexe opposé, était un étranger. La grincheuse n'avait aucun doute là dessus, et le soupçonnait même de ne pas faire partie de l'île. Mais le pincement qu'elle ressentait au fond de son coeur n'avait rien à voir avec l'identité de cet inconnu ou avec une quelconque maladie de l'âge. Elle la connaissait, son étrange et malicieuse amie. À croire que cette dernière était incapable d'agir autrement. Depuis des années, dès qu'elle voyait un nouvel arrivant, elle ne pouvait pas s'empêcher de ...

    « Hey ! ~ Un nouvel arrivant ? Bonjour ! Bienvenue dans notre humble village ! Ici il n'y a pas beaucoup de jeunes ... Parce que c'est un peu un trou paumé ... Mais on peut y faire quelques activités, comme notre club sur la campagne ! Sisi, c'est très intéressant tu verras !»

    Le speech habituel était de retour. Mais peut être qu'elle ne devrait pas y faire attention. Sa vieille amie continua :

    « Je suis Cmoni, présidente et fondatrice du club. Vous voulez tous venir au club n'est-ce pas ? Nous serons heureuses de tous vous accueillir ! »

    « Je ne connaissais pas ce jeune homme. Qui es tu dis moi oh oh ? Faisons les présentations ! »


    Mio ne s'attendait pas à rencontrer autant de personnes en atterrissant sur cette île. Amusée par la tournure des événements, elle en oublierait presque ses motivations. Pourtant, la chevelure de jais du jeune homme ne manquait pas de lui rappeler celle d'un autre. Comment expliquer le sentiment qui l'assaillait à présent ? Se retrouver en si bonne compagnie, en une si chaleureuse place mais désirer être le plus possible ailleurs ? Si elle s'écoutait elle même, elle volerait le plus loin possible de ce lieu. Cependant, quelque chose la retenait, comme si on l'avait domestiquée et doucement mise en cage. Elle ne saurait dire de qui cela venait, mais elle sentait bien qu'il y avait une personne ici présente qui était complètement différente des autres. Quelqu'un dont l'horloge interne ne tournerait pas dans le même sens que les autres. Malheureusement comme la rouquine était plus enclin à la vue qu'à l’ouïe, la réponse était inaccessible.

    « Je … Je.. Je suis Ayuri, enchanté »

    « Gmph. Datsuki. »

    « Et moooii ! Bsayoriiiii »

    « Je suis Mio R. Konki. Je viens d'arriver ici, je recherche actuellement un homme. Et j'ai envie de manger du poisson.»

    « Oui! Mio nous a raconté son histoire ! Mais bon, maintenant tu peux rester avec nous non ? Tu n'as plus besoin de partir.»

    « Je suis si contente de voir autant de gens ici ! »

    La dernière intervention Cmoni avait été légèrement effacée par celle de Bsayori, tant sa parole ne semblait avoir aucune importance. Pourtant, ces mots laissaient un sentiment de malaise. Discrètement, elle gardait ce même sourire malicieux.

    « Je sais tout tu sais... » murmura t-elle.


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Jeu 6 Déc - 22:51


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Beauregard

Le jeune homme aux pupilles particulières poussa un profond soupir de lassitude alors qu’il épluchait des patates pour faire un ragoût. Foutu vieux schnock ! Cet escroc l’avait forcé à rester avec lui pour accueillir les membres de ce stupide club, là – celui sur la campagne ou une idiotie du genre. Et comme si ce n’était pas suffisant, Massy se retrouvait obligé de préparer un déjeuner pour les vieilles dames, le tout pendant que l’autre abruti ramenait des coussins décents pour les invitées… Sérieusement, quelle plaie ! Le kangourou se demandait franchement pourquoi il faisait tout ça, d’ailleurs. Il était peut-être honnête et juste avec les gens normaux, mais il ne s’embarrassait pas de ce genre de choses avec des personnes déloyales comme ce type… Alors pourquoi restait-il dans ce trou à rats ? Bonne question… Très bonne question… Très très bonne question… Oui, en fait, il ne le savait pas lui-même. Pour une raison inconnue, le bretteur se sentait obligé de rester là et d’obéir au doigt et à l’œil à ce commerçant de seconde zone.

-« Mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça, univers ?! Je croyais qu’on était quittes après Illusia et Magyarotruc, là ! »

S’il l’avait pu, l’Umbra aurait sans doute pleuré de véritables larmes de sang. C’était dire à quel point cette situation l’horripilait… Mais rien n’était plus irritant que la présence du vieillard insupportable qui venait d’ailleurs de le rappeler à l’ordre, l’enjoignant à moins de « parlotte » et à éplucher plus vite. Aucun doute, cette maison était l’antichambre de l’enfer et le musicien se tenait juste à côté du diable incarné ! Cette constatation ô combien véridique aux yeux du marsupial ne put que lui arracher un cri des plus déchirants en son for intérieur :

-« Malédictioooooooooooooooooon ! »
-« Je sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que tu penses quelque chose de très stupide, » fit Beau en fixant intensément son nouveau larbin. « Meh. On s’en fout tant que tu fais bien la popote. »
-« Je vous hais… » Marmonna le cuisinier en retrouvant un peu de sa contenance. « D’ailleurs, d’où est-ce que vous avez sorti ces légumes ? » S’enquit le jeune.
-« Du marché d’à côté, pardi, » répondit l’autre comme si c’était une évidence.
-« Mais je ne vous ai pas vu sortir, et je n’ai vu aucune échoppe sur le chemin, » argumenta le pâlot. « Pourtant, j’ai l’œil pour ce genre d’endroits. »
-« Tout comme tu as l’œil pour les pancartes ? » Rétorqua le commerçant avec un sourire narquois.
-« Je vous hais doublement… »

Alors, l’ouïe de Massy l’averti de l’arrivée imminente de plusieurs personnes. À peu près au même moment, le vieillard se redressa, se tenant droit comme un « i » ; puis, dans un geste maladroit, se lécha la main pour plaquer en arrière les rares cheveux présents sur son crâne dégarni. Il venait de se mettre sur son trente-et-un, apparemment… Tss, la bonne blague. Ce n’était pas un geste aussi trivial qui allait rendre un vieux débris pareil plus attirant, selon le cuistot. Alors, la cible des moqueries se retourna brusquement, lançant au maudit un regard si perçant qu’il en retourna à ses légumes sans demander son reste. Cependant, avant qu’il ne puisse s’interroger davantage sur ce qui venait de se passer, cinq silhouettes féminines vinrent illuminer la pièce de leur présence. Ou plutôt, quatre épaves et une jeune fille… Ce commentaire mental fut mystérieusement suivi d’une planche se détachant du plafond pour atterrir pile sur la tête du pirate en noir.

-« Pourquoi c’est toujours sur moi que ça tombe… ? » Soupira douloureusement le kangourou.
-« Parce que tu es bon pour la tombe ? » Proposa malicieusement Beauregard.

Ça aussi, ça avait le don d’horripiler le sabreur. Cet escroc faisait des allusions à la mort à longueur de temps avant de faire comme si de rien n’était… Que des blagues de mauvais goût, en plus. Raaaah, qu’est-ce que le forban n’aurait pas donné pour être à mille lieux de cette habitation pourrie ? Alors, ses pensées furent interrompues par l’intervention de la dénommée Cmoni… Bizarre comme nom. Le pire, c’était que ça lui disait bien quelque chose, ça… Bof, il devait surement se tromper. À moins que… Bref, ce n’était pas important, si ? Ce qui l’était, par contre, c’était de respecter ses aînés – les dames encore plus, bien entendu – et de se présenter comme un gentil petit garçon bien élevé. Attendez, depuis quand pensait-il comme ça ? Oh, et puis ça ne servait à rien de se triturer les méninges pour des broutilles pareilles. Massy se présenta donc en bonne et due forme tandis que le petit bonhomme chauve en fit de même, ne manquant pas d’inviter ces belles et fringantes jeunes filles et leur amie à s’assoir. Non, là, c’était trop ! Le maudit n’était pas en mesure d’avoir ce genre de pensées naturellement, il y avait visiblement – façon de parler – anguille sous…

-« Tu as entendu la demoiselle ? » S’exclama bien hâtivement son seul homologue masculin.
-« Pas vraiment, pourquoi ? » Demanda le concerné.
-« Va nous faire des sushis, allez ! » Répondit avec empressement le vendeur de thé. « De l’anguille, ça fera l’affaire ! »
-«  Et où est-ce que je suis censé en trouver ? » Soupira le cuisinier forcé, blasé.
-« Bah, dans le frigo, évidemment, » soupira à son tour l’ancêtre en secouant la tête.
-« Un frigo ? Quel frigo ? » S’étonna l’homme tenant un couteau.
-« Tu es désespérant, mon pauvre… » Fit l’autre en pointant du doigt la chose.
-« Quiquequoicommentoùpourquoi ? C’est quoi ce délire ?! D’où est-ce que ce truc sort ? Il n’était pas là avant, j’en suis sûr et certain ! »
-« Sauf qu’on a déjà établi à maintes reprises que tu étais bigleux. Allez, au travail ! »
-« Mais vous vous moquez de moi ou quoi ? Je n’ai pas pu… Non, en fait, vous avez raison, je suis myope comme une taupe hahaha ! »

Sur cette dernière note, le maudit, encore confus, s’en alla chercher le poisson qu’il découpa avec une expertise relative, mais probablement suffisante pour ces belles fleurs et leur nouvelle camarade. Encore une pensée incohé… absolument juste et dont la véracité sautait aux yeux comme le nez au milieu de la figure !

-« Goûtez-moi donc ça, mesdemoiselles ! » Dit-il aux invitées en arborant un sourire éclatant qui contrastait un peu trop avec sa hargne récente. « Vous m’en direz des nouvelles ! »
-« Considérons donc cela comme de petits amuse-gueules avant le plat principal, » fit Beauregard en s’attaquant à l’apéritif.
-« Alors… Qu’est-ce que vous faites de beau dans votre club ? » Demanda Massy, leur faisant dos tandis qu’il continuait son œuvre.

Alors, une autre planche lui tomba sur la tête, lui valant une seconde bosse des plus douloureuses et un bref sourire en coin du propriétaire de la maison.

-« Un vrai taudis… » Marmonna la victime, se demandant une fois de plus la raison de sa présence.



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Résumé : Massy.chr a été corrompu : des sushis d'anguille ont été servis. Déjeuner.exe en cours de lancement. Discussion.exe lancée.
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